Je gagne de l’argent avec mes pieds sur internet

Je m'appelle Emma, et pour moi, le monde se résume souvent à deux choses : mon ordinateur et les jeux vidéo. À vingt ans, je suis ce que certains pourraient appeler une "gameuse", mais pour moi, c'est bien plus que ça. C'est ma passion, ma vie. Je suis une solitaire, passant la plupart de mes journées devant mon écran, à perfectionner mes compétences, à explorer des mondes virtuels, à battre des records de vitesse. Les speedruns sont ma spécialité. Je me suis forgée une réputation dans la communauté, mais pour passer au niveau supérieur, pour faire de l'e-sport mon métier, il me faut du matériel de pointe. Et ça, ce n'est pas donné.

Alors que je naviguais sur les forums de speedrun, un message privé attira mon attention. Un homme se présentant sous le nom de Max me proposait quelque chose d'inhabituel. Il voulait acheter des photos de mes pieds. Au début, j'ai ri. Puis, j'ai hésité. Je me demandais pourquoi quelqu'un voudrait des photos de mes pieds. Mais ensuite, j'ai réalisé que c'était peut-être ma chance.

J'ai accepté l'offre de Max. Il m'a payé une somme décente pour mes premières photos. J'ai pris soin de bien les composer, de mettre en valeur mes pieds sous tous les angles avec des sandales et du vernis. Et apparemment, ça lui a plu, Max en voulait plus. Au fil du temps, ces demandes sont devenues de plus en plus précises. Il voulait des photos de mes pieds tendus après une longue session de jeu, puis sales après une journée d’université sans prendre de douche, et même couverts de nourriture. Au début, j'étais mal à l'aise, mais il payait bien, et j'avais besoin de cet argent pour réaliser mon rêve. Je me sentais de plus en plus concernée. Il y avait quelque chose d'étrangement satisfaisant à contenter le fétichisme de Max, et l'argent m’aidait à m'en sortir. Je continuais donc à lui envoyer des photos, toutes plus osées les unes que les autres. 

Je n'arrive pas à croire que je fais ça, me dis-je en prenant une photo de mes pieds couverts de crème chantilly. Mais putain, ça fait du bien. Il y avait quelque chose dans l’écriture des messages de Max, il s’exaltait quand il voyait mes photos. La façon dont il louait mes pieds et m’offrait de plus en plus d'argent. D'une certaine manière, c'était valorisant, et j’avais envie de cette validation, de cette attention.

Un jour, alors que je me confiais à Max sur mon projet de devenir une championne professionnelle, il m'a fait une proposition surprenante. Il m'a dit qu'il pourrait financer tout le matériel dont j'avais besoin pour mes compétitions de speedrun. En échange, il voulait organiser une séance photo professionnelle de mes pieds, où il pourrait garder les clichés, comme un souvenir exclusif de notre relation si spéciale. En plus des photos, je lui fais des vidéos privées en live de mes pieds lors de mes sessions de jeu complètes, y compris celles où je me trouve dans des situations intenses qui crispent mes orteils. C’est ce qu’il préfère. J'ai hésité. C'était une offre tentante, mais elle venait avec des conditions, je ne savais pas si j'étais prête à accepter. Finalement, j'ai décidé de saisir cette chance. J'ai accepté son offre, et nous avons fixé une date.

Max s'est montré professionnel, me guidant à travers chaque pose et s'assurant que chaque angle était parfait. Pour être honnête, je me suis perdue dans le moment. Mon esprit s'est mis à penser aux mains de Max sur mes pieds, à sa bouche sur mes orteils.

« Putain, Max », soufflais-je alors qu'il ajustait mon pied pour une prise de vue parfaite. « Je n'arrive pas à croire que je fais ça. »

« Crois-le », répond Max, la voix basse et rauque. « Tu es faite pour ça. »

Et je l'étais. Au fur et à mesure de la séance, je me suis sentie de plus en plus excitée, mon souffle se faisant court tandis que les mains de Max exploraient mes pieds. Et quand la séance fut enfin terminée, je me sentais différente. Quelque chose de terriblement excitant en moi, un pouvoir de séduction que je ne soupçonnais pas. 

Grâce à lui, j'ai pu obtenir le meilleur équipement possible, et j'ai commencé à m'entraîner pour améliorer encore mes performances. Aujourd'hui, je suis une joueuse professionnelle accomplie, vivant de ma passion pour les jeux vidéo. Et même si la route pour y arriver a été parsemée de concessions et d’expériences nouvelles, je ne regrette pas le chemin que j'ai emprunté. Chaque fois que je regarde mes pieds sous mon bureau, je me souviens de cette décision improbable qui a changé ma vie, et je suis reconnaissante envers moi-même d'avoir eu le courage de la prendre.